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Ó
Jean Hervé Daude
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Des
procédés techniques incas auraient été utilisés pour réaliser les
pierres de fondations des huttes de l'Île de Pâques..
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N.
B. Les
analyses et les photographies présentées dans cette section sont sous
droits d'auteur et proviennent des livres publiés par Jean Hervé Daude.
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En
plus de réaliser des murs dont les pierres se joignent à la perfection,
les Incas savaient aussi donner des formes complexes à la pierre, même la
plus dure. Ils savaient aussi percer des trous ronds parfaits dans ces
mêmes pierres.
Photos prisent à Cuzco (Pérou) par
l'auteur.
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À
l'Île de Pâques
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Les
premiers explorateurs de l'île de Pâques ont rapporté que la plupart
des Pascuans habitaient dans des huttes construites avec des végétaux.
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Lors
de découverte de l’Île de Pâques, Jacob Roggeveen décrit
ainsi les huttes pascuanes :
(traduction
de J. Maloigne)
Leurs
habitations ou huttes étaient sans ornement. Nous estimions qu’elles
avaient une longueur de 50 pieds, une largeur de 15 et une hauteur
de 9. Comme nous vîmes une hutte en construction, la structure de
celle-ci nous apparut. Les perches de bois constituant les murs
sont d’abord posés sur le sol attachées entre elles et liées
à de longues pièces de bois de 4 à 5 pieds de haut. Les vides
sont fermés avec une sorte de rideau fait de joncs ou de longues
herbes épaisses attachées à une poutre en bois et par des
cordes. (Ils savaient comment faire ces nattes soigneusement et
avec habileté, à partir d’une plante appelée « piet ») Avec
cette couverture, ils sont bien protégés contre le vent et la
pluie, comme les hollandais vivant dans leur maison au toit de
chaume.
Ces
huttes n’avaient qu’une entrée si basse que l’on ne pouvait
y pénétrer qu’en rampant sur les genoux. Elle était ronde
avec, au dessus, une voûte. L’aménagement intérieur que nous
pouvions voir difficilement, la hutte étant sans fenêtre et l’intérieur
sombre, laissait voir une natte sur le sol et de grandes pierres
servant vraisemblablement d’oreillers. En outre, il y avait à l’intérieur
de la hutte de grandes pierres de 3 à 4 pieds de largeur, posées
les unes à côté des autres régulièrement, et qui, à notre
avis servaient de sièges lors des conversations dans le calme du
soir.
Et
pour terminer à propos de ces huttes, nous ne vîmes sur le
terrain où nous étions que 6 à 7 huttes ; nous pouvions en
conclure que ces îliens faisaient un usage commun de ce qu’ils
possédaient. Les dimensions et le petit nombre de huttes
révélaient que beaucoup vivaient et dormaient ensemble dans une
grande hutte. |
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De
nos jours, il ne reste plus rien de ces huttes pascuanes périssables, mis à part les
pierres qui servaient de fondations. Étonnement, ces pierres juxtaposées
au sol ont été découpées de main d'hommes et étaient percées de
trous ronds espacés régulièrement.
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Les
pierres de fondations sont taillées selon une forme courbées plus ou
moins accentuée afin de former une ellipse très allongée. De plus, ces
pierres sont taillées en s'amincissant vers le haut et comportent des
trous ronds percés à intervalles réguliers.
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Il
est pour le moins paradoxal que ces huttes, très rudimentaires en soi, aient possédé
des pierres de fondations aussi sophistiquées. Ces pierres de fondations
sont inconnus dans tout le reste de la Polynésie. De même, des pierres
taillées comportant une série de trous parfaitement ronds disposés à
intervalles réguliers n'y ont pas été non plus retrouvés. Ce procédé
appliqué à l'île de Pâques proviendrait fort probablement aussi du Pérou.
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Nous
soulignons que de telles pierres de fondations pour des huttes
sont inconnues dans tout le reste de la Polynésie, de même que les
pierres taillées dans lesquelles aurait été percées des trous
ronds parfaits, espacés à intervalles réguliers. Tout au contraire, dans les
Andes, des pierres ont été très couramment taillées et
percées. |
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